Sous sa forme actuelle, MAXXIMA a vu le jour en septembre 1999, mais son histoire remonte à bien plus loin, plus précisément au 5 janvier 1992. À l’époque, un petit groupe de passionnés de musique, connus sous le nom de Maxximaniaques, se retrouvait sur le serveur RTC de Reactivate (le célèbre 39872410 pour ceux qui s’en souviennent). Nous nous retrouvions souvent lors de soirées club ou rave à Paris, rêvant du retour de notre radio préférée, feu Maxximum (la vraie et l’unique de 1989 à 1991).

En 1998, une opportunité s’est présentée lorsque le magazine SONO MAG a publié l’annonce de EFM (une nouvelle petite radio du département de l’Essonne en France) qui cherchait des animateurs pour sa nouvelle grille des programmes. Saisissant cette chance, Alexandre Moreau, Rafael Santos et Philippe Esquirol créent une maquette qu’ils proposent à la radio. La direction d’EFM, appréciant le résultat, accepte d’ouvrir son antenne, et la première émission est lancée en septembre 1998 !

L’émission s’appelle PLANET’MAXX (clin d’œil à la dernière association des Maxximaniaques de la région parisienne). Sa programmation est orientée sur les nouvelles musiques électroniques et les titres diffusés sur feu Maxximum. Ce qui a commencé comme un programme de deux heures le vendredi soir à 20h, s’est rapidement transformé en une session de 4 heures.

Un an plus tard, en septembre 1999, PLANET’MAXX est devenu MAXXIMA (un nom trouvé par Sandrine Laurent, également Maxximaniaque). Le site internet Planet’Tekno.com de Nicolas Darmon (encore un Maxximaniaque) en devient le principal partenaire. Nous sommes en pleine période « French Touch », Free Party et Teknival. La programmation évolue avec ces nouveaux artistes, ces nouveaux courants et propose même des lives avec l’agence de booking TTC (Total Techno Collective).

Mais il fallait aller plus loin dans le projet : En 1999, les premières webradios arrivent sur internet… Il fallait donc créer MAXXIMA webradio. COMFM (Portail de référence des contenus audiovisuels), qui était en train de créer le premier bouquet de webradios françaises (1000% webradio), cherchait une webradio électro pour leur bouquet. Le contrat est signé le 23 octobre 2000, le 1er site html maxxima.org (créé par Nicolas Darmon et Arnaud Malapert, toujours des Maxximaniaques) est mis en ligne et la première diffusion commence le 6 janvier 2001. La programmation était une sélection de musique électronique, Hip-Hop, RnB, avec des nouveautés et des titres old-school MAXXIMUM.

En fin d’année 2001, COMFM étant vendue à son concurrent TV-RADIO.com, le bouquet 1000% devient une offre payante pour les auditeurs et pour la radio (éditeur) également. Faute de pouvoir payer la somme demandée par COMFM, la diffusion est interrompue. Avec Mickaël Bourgeois, le programmateur original de MAXXIMUM, des solutions sont cherchées, évaluées pendant plusieurs mois, mais sans succès.

En parallèle, à Genève, une autre webradio ‘WBMB, The Boumbastik Network’ diffusait un programme de musique électronique avec également une émission spéciale sur la programmation de feu MAXXIMUM. Le programme était réalisé par Stan. En 1998, la diffusion était encore supportée sur les serveurs de LIVE365.com aux États-Unis. Après plusieurs diffusions en FM pirate (dont MAXXIMUM dès 1989, SCRATCH FM, FMR, WBMB), ainsi que l’organisation de rave parties dans la campagne genevoise avec le collectif de DJ ‘Trance System’ (composé des DJs SKAIL, SEZO, TERRORIST, STAN), WBMB restait le témoin de cette époque de fou qu’ont été les années 90′ et la musique électronique dans la région. Le passage sur des serveurs propres (à l’époque SHOUTCAST et ICECAST) est réalisé. Le nerf de la guerre, c’était de trouver de la bande passante fiable sur Internet mais avec des conditions raisonnables au niveau des tarifs. C’est ici que les métiers respectifs de certains membres, et l’aide d’anciens auditeurs (qui sont devenus partie prenante dans la radio aujourd’hui) ont aidé ! Comme par exemple Christian Jouas aka DJ Link.

Philippe et Stan prennent contact par l’intermédiaire du forum du site MAXXIMUM.com qui malheureusement n’existe plus de nos jours, (site qui était créé et hébergé par François Delage de la société INTERFACES également ancien membre de la MAXXIMUM originale). Nous réalisons qu’entre MAXXIMA et WBMB les problèmes sont communs:
– Les moyens de diffusion
– L’évolution du contenu

Pour cela, il faut surtout du temps et la décision est donc prise très rapidement de joindre les efforts. La fusion des deux programmes est réalisée et le nom de MAXXIMA est conservé (off course). Il faut garder à l’esprit que la réalisation du programme est faite à côté du travail respectif de chaque membre, réunir les efforts est bénéfique. Dès la reprise de la diffusion de MAXXIMA, chacun apportait sa compétence et son temps dans la réalisation.

– Philippe : Gestion et publication sur le site web, des newsletters et de la communication avec l’aide aussi de Didier Bellamy aka Wolfoenix (webmaster et développeur chez CODA MAGAZINE). Car oui, avant les réseaux sociaux, WEP (le site web CMS spécialement développé à cet égard) contenait l’intégralité de la base musicale diffusée à l’antenne. Toutes les informations relatives aux labels, artistes, producteurs, actualités, etc. étaient consultables et maintenues à jour. Une bonne grosse base de données !
– Mickael s’occupait de la programmation musicale (l’alchimie du programme !), des contacts avec les labels et événements via son réseau dans le milieu artistique. Il a également réalisé les compilations MAXXIMA à cette époque sur ATOLL MUSIC (avec Charles et Barbara).
– Stan mettait à disposition les développements et moyens techniques pour la diffusion et le financement des infrastructures principales. De longues heures également pour traduire sur DIABOLO (l’automate de diffusion de la radio) la programmation de Mickael. ‘Selector time’

Après quelques semaines de préparation, les studios de WBMB sont devenus ceux de MAXXIMA (sous un toit où il fait bon chaud à cette époque, vu que le matériel n’était pas aussi efficace qu’aujourd’hui). Le 3 février 2003, à 6 heures du matin, MAXXIMA a repris sa diffusion sur Internet, avec comme premier titre “THE ART OF NOISE – Moments In Love”.

Depuis lors, MAXXIMA a continué d’évoluer, en restant fidèle à sa mission originale : fournir une programmation musicale de qualité et innovante. Grâce à l’engagement et à la passion de tous ceux qui ont contribué à son développement, MAXXIMA est devenue plus qu’une simple webradio : elle est une communauté de mélomanes, un espace de découverte musicale et une plateforme pour partager la passion de la musique.

Avec le temps, l’ensemble des membres sont tous restés en contact, mais entre les déménagements, changements de travail ou de moments de vie, certains ont bifurqué vers d’autres activités comme Philippe (qui depuis 2006 s’occupe de GENERATION SOUL DISCO FUNK RADIO, une autre webradio qu’il faut aussi écouter. Mickael travaille sur un nouveau projet qui risque de voir le jour… on n’en dit pas plus pour l’instant.

En 2010, des essais en DAB+ sont réalisés (Digital Audio Broadcast, en bref la radio numérique terrestre connue sous le nom de RNT en France). Le retour d’une diffusion hertzienne officielle et permanente débute le 1er mai 2014 sur le premier ensemble DAB+ de DIGRIS à Genève sur le canal 10D. Depuis, la couverture n’a cessé de s’agrandir en Suisse… même en Italie.

Depuis, la radio, en dehors de distiller sa programmation musicale, a couvert beaucoup d’événements en direct sur le territoire suisse et de nouveaux membres sont venus rejoindre le projet (voir la section membres).

Voilà en résumé une partie des événements qui ont jalonné le projet. Comme vous l’aurez compris, le nom de la radio est bien en relation avec l’originale au double XX de 1989 à 1991, MAXXIMUM ! Mais…. nous n’avons jamais voulu la ressusciter, elle nous a inspirés et rendus curieux, merci à l’équipe de bons fous 😉 On ne revit pas le passé !

L’histoire de MAXXIMA c’est la passion pour la musique, les rencontres, l’innovation et la détermination. C’est une histoire qui continue de s’écrire chaque jour, grâce à l’engagement de son équipe et au soutien de ses auditeurs. Alors que nous regardons vers l’avenir, nous sommes impatients de continuer et de faire évoluer audacieusement le programme.

Life goes on… Keep The Vibes !